Göteborg, Sundsvall, Umeå et bientôt Stockholm, les régies des transports en commun de ces agglomérations suédoises ont décidé de miser à terme et en partie sur les bus électriques. Une technologie qui se développe rapidement un peu partout dans le monde, mais qui reste somme toute modeste en Suède.
À Umeå, des bus urbains électriques à recharge rapide sont testés depuis quelques années avec des résultats extrêmement encourageants. Sundsvall s’apprête aussi à exploiter une ligne de bus hybride rechargeable. Göteborg, n’est pas en reste. Là aussi des hybrides équipés du système de charge ultrarapide Opbrid Busbaar® sont à l’essai. En 2014, ce sera au tour de Stockholm.
Le projet de la ligne 74 qui reliera Maria Torget sur l’île de Söder à la nouvelle agglomération urbaine de Sickla (au sud de Stockholm) réunit trois acteurs : SL (la régie des transports de Stockholm), Volvo et le fournisseur suédois d’énergie, Vattenfall. Il s’agira durant les trois ans que durera l’expérience d’évaluer l’autonomie des batteries et de tester la viabilité et la technicité du processus. Comme à Göteborg, c’est le système Opbrid qui sera retenu, un procédé qui puise ses racines dans les techniques utilisées par les trolleybus et les tramways, à la différence qu’il n’y a pas de caténaire sur le parcours, seulement au terminus. Via des pantographes placés sur le bus, les batteries au lithium-titane seront rechargées en quelques minutes. Huit bus urbains au total seront testés.
Le parc de bus à diesel de la capitale suédoise est remplacé au fur et à mesure par des motorisations alternatives – éthanol, biogaz, piles à combustible. La municipalité, qui tient à tendre vers le « zéro émission » s’impatiente (les investissements sont gigantesques !). À cet égard, les bus électriques sont une alternative intéressante. Leur coût de fonctionnement est nettement en deçà des motorisations à l’éthanol ou au biogaz. L’implantation d’une première ligne de bus entièrement électrique est un pas de géant vers la réalisation du dispositif LEZ (zone zéro émission).
Les riverains de cette nouvelle ligne sont au moins assurés que les bus seront réellement silencieux et sans émissions (quoi qu’il faille considérer la production électrique : énergie nucléaire 50 %, hydraulique 30 % et fossiles 20 %).
Je pense que ce modèle d’énergie est parfaitement adapté au bus. Pourquoi ne pas mettre au point un système qui permet de recharger les batteries lorsque le véhicule est à l’arrêt (10 minutes) dans certaines station?