Tout n’est pas encore prêt pour la Conférence des Nations Unis sur les changements climatiques (COP 21) qui se tiendra à Paris du 31 novembre au 11 décembre prochain prochain mais le grand puzzle a l’air de se mettre en place.

« Tout mais pas un échec comme à Copenhague en 2009 » répète à l’envi François Hollande, pas vraiment écolo convaincant mais presque convaincu…! Une Conférence de Paris qui se veut « ambitieuse et impartiale » et qui voudrait faire passer l’état de la planète au centre de nos préoccupations en ce XXIème siècle. C’est en tout cas ce que nous ont promis les grands ordonnateurs de l’événement et leur maître de cérémonie Nicolas Hulot, nommé ambassadeur pour l’occasion.

En juin dernier, le pape François a donné sa bénédiction et publié une encyclique dénonçant la destruction de l’environnement et le changement climatique. « Jamais encyclique papale n’avait consacré une telle importance aux questions d’environnement, soulignent les commentateurs. Ils saluent également le souverain pontife pour sa condamnation du consumérisme des sociétés riches, qu’il juge responsables de la catastrophe environnementale« .

En juin également, six mois avant la conférence, les participants au sommet du G7 en Bavière se sont entendus sur de grands objectifs climatiques. Ils ont également envisagé d’étendre les sanctions à l’encontre de Moscou. « Si les médias se réjouissent des avancées sur le plan climatique, ils critiquent toutefois le format anachronique de ce sommet… »

Lundi dernier, à la surprise générale et face à une forte opposition des Républicains, le président américain Barack Obama a dévoilé son projet climatique… « Les centrales américaines devront réduire leurs émissions nocives de près d’un tiers d’ici 2030 par rapport à 2005… L’initiative révolutionnaire d’Obama confère une grande importance à la conférence sur le climat de Paris en décembre, estiment certains commentateurs. D’autres redoutent un projet qui pourrait détruire selon eux des centaines de milliers d’emplois… (eurotopics.net)

Devant les journalistes de la presse étrangère à Paris, c’est Ségolène Royal, la ministre de l’environnement qui soulignait à nouveau les jeux et les enjeux de cette Conférence internationale sur le Climat qui, pour des raisons politiques, sociales, culturelles et humanitaires, ne peut se permettre d’échouer… C’est le grand challenge de notre génération envers les prochaines…
On ne pouvait qu’y souscrire!