La Suède s’est bien sûr réjouie de l’Accord de Paris en conclusion de la Conférence sur le Climat de décembre dernier et sa délégation de sept ministres conduite par le roi en personne et Asa Romson, la ministre « verte » du Climat et de l’Environnement était présente en force pour aider à l’objectif.
L’Ambassade de Suède à Paris rappelle que « la Suède fait partie des plus grands donateurs en termes de financement des mesures pour le climat. […] Par exemple, le gouvernement verse une subvention de plus de 400 millions d’euros au mécanisme financier des Nations Unies (le Fonds vert pour le climat) sur la période 2015-2018, ce qui fait de la Suède le plus grand donateur par habitant. »
La Suède est un des rares pays à incarner un modèle à suivre en matière de politiques climatique et environnementale. C’est un pays fondamentalement écolo. Voilà des décennies que le royaume scandinave semble aller dans la bonne direction. Dans son index de la performance environnementale, l’université de Yale le classe au troisième rang mondial, derrière la Finlande et l’Islande. Et les statistiques donnent raison aux universitaires du Connecticut…
Afin de voir le chemin parcouru et celui qui lui reste d’ici 2050 où le pays prévoit d’atteindre le « zéro carbone », nous avons voulu mettre en ligne ce Reportage du Journal de l’Environnement « Comment la Suède négocie l’après-COP21 » réalisé par Valéry Laramée de Tannenberg en février dernier
Et en extrait: « La Suède est l’un des rares pays de la planète à avoir véritablement réformé sa fiscalité. Comme dans le reste de l’Union européenne, son industrie lourde participe au marché de quotas d’émission de GES (l‘ETS). Pour le reste, lois et taxes contraignent sévèrement les activités polluantes: bonus-malus pour les véhicules, interdiction de mise en décharge des déchets, restriction sur l’usage des intrants agricoles, taxe sur les embouteillages, taxe sur l’énergie, normes thermiques du bâtiment, certification des énergies renouvelables, taxe carbone… »