Repoussée d’un an en raison du Covid, la 26e Conférences des parties
sur le changement climatique se réunit en Écosse du 31 octobre au 12
novembre.
La COP26 de Glasgow intervient six ans après la COP21 et
l’Accord de Paris. Les enjeux sont confrontés à des réalités
complexes dès lors qu’il faut passer des intentions à l’action. Et le scepticisme est de rigueur.
La finalité, en revanche, est d’une effrayante simplicité : assurer sans
tarder la survie des prochaines générations. Comment ? En s’efforçant
de maintenir les températures mondiales au plus près d’1,5°C de
réchauffement d’ici 2100.
Objectif inatteignable au rythme des engagements actuels de certains États. Les Nordiques tentent de freiner…
En amont du sommet, un rapport du programme de l’ONU pour l’environnement révèle que les Etats veulent extraire deux fois plus de pétrole, de gaz et de charbon d’ici 2030 que ne l’autorisent les objectifs de Paris.
Alors que l’on a noté que l’Arctique se réchauffe trois fois plus vite que la moyenne terrestre et que l’Islande se révèle en avant-poste du dérèglement climatique, les pays nordiques tentent de montrer leurs différences: Le Danemark possède déjà une île à l’énergie entièrement neutre en carbone, la Suède construit son plus grand parc de panneaux solaires et la Norvège confirme sa volonté de transition énergétique et d’abandon du charbon et du pétrole.