Nucléaire: Feux pas si verts que ça !

L’Union Européenne a donc donné son feu vert pour considérer le gaz et le nucléaire comme des énergies vertes!! 

La Commission européenne a présenté sa ‘taxonomie’ – son nouveau classement des investissements durables. Comme on pouvait s’y attendre, le gaz et le nucléaire y sont considérés comme des énergies vertes, sous conditions. L’Autriche et le Luxembourg ont annoncé qu’ils feraient appel de la décision, rejetée également par d’autres Etats de l’UE. Une majorité au Parlement européen ou un veto appuyé par au moins 20 Etats membres pourrait encore renverser la décision.

Nucléaire : la Suède donne son feu vert à l’enfouissement des déchets pour 100 000 ans
(Avec AFP) Après la Finlande, la Suède est le deuxième pays à avoir obtenu le feu vert pour ce type d’installation.
Le gouvernement suédois a donné son feu vert à l’enfouissement définitif des déchets radioactifs provenant des centrales nucléaires du pays nordique, dans un site souterrain conçu pour résister… 100 000 ans.
L’annonce de l’exécutif social-démocrate survient quelques semaines après le départ du gouvernement des écologistes, opposés à cette solution. Le site retenu se trouve à Forsmark, près d’une des deux centrales nucléaires suédoises en opération, à environ 130 kilomètres au nord de Stockholm, près de la mer Baltique.

La Suède imite ainsi son voisin finlandais, qui mène actuellement un chantier d’un site d’enfouissement dit « final » à Eurajoki, sur la côte sud-ouest du pays. Celui-ci, en cours d’achèvement, doit recevoir des premières cargaisons d’essai en 2023 et être opérationnel en 2025. « Avec la Finlande, nous sommes les premiers au monde à prendre nos responsabilités pour nos déchets nucléaires. Cela sera une solution de stockage final sûr, qui donne de la sécurité tant pour l’environnement que pour la population », a affirmé la ministre de l’environnement Annika Strandhäll lors d’une conférence de presse.
7 500 tonnes de déchets radioactifs déjà entreposées

Comme en Finlande, les barres de combustible usagées sont d’abord insérées dans des étuis en fonte. Ces étuis sont ensuite glissés dans 2 800 silos en cuivre qui, dûment scellés, doivent théoriquement rester hermétiques pendant 100 000 ans. À 500 mètres sous terre, ces silos doivent ensuite être insérés dans des cavités verticales condamnées par de gros bouchons de bentonite, de l’argile peu indurée, très peu perméable et souple. Actuellement, près de 7 500 tonnes de déchets radioactifs sont entreposées dans un site de durée « moyenne » ouvert il y a plus de 40 ans à Oskarshamn, sur la côte est suédoise.
Greenpeace a déploré une décision avec « 100 000 ans de conséquences ». L’ONG écologiste dénonce une décision gouvernementale « irresponsable ».

En France, un projet d’enfouissement est en cours d’autorisation à Bure, dans la Meuse, dans le nord-est du pays.

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