« Pour sauver la planète, il faut sauver les océans ! » lançait le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) dans un de ses rapports. « Les océans ont absorbé environ un quart des émissions de gaz à effet de serre générés par les humains, avec des conséquences palpables : un niveau des mers et des océans qui monte deux fois plus vite, tout en se réchauffant… ».
L’accord conclu par les délégués de la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones situées au-delà de la juridiction nationale (BBNJ), en début de mois, est l’aboutissement de près de deux décennies de pourparlers facilités par l’ONU qui ont débuté en 2004. Déjà appelé « Traité sur la haute mer », le cadre juridique placerait 30% des océans du monde dans des zones protégées, consacrerait plus d’argent à la conservation marine et couvrirait l’accès et l’utilisation des ressources génétiques marines.
Les réactions de la presse européenne avec eurotopics.net
Traité sur la haute mer de l’ONU : un espoir pour les océans ?
Après 15 ans de négociations, les Nations unies se sont mises d’accord sur des mesures de protection pour les océans. Ce traité devrait permettre de classer 30 pour cent des océans en zones protégées. Il s’agit de sauvegarder la biodiversité en haute mer – ces zones ne relevant pas de la souveraineté des Etats – par des mesures contraignantes sur le plan international. Les commentateurs se demandent si celles-ci suffiront à répondre à l’objectif fixé. Lire plus ici
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Dessin de page d’accueil: Sodron: « Enfin un accord pour la protection de la haute mer », Courrier international